Champidor
Une exception chanceladaise
Nous avons tous entendu parler des difficultés de Champidor, les champignonnières de Chancelade. En mettant autour de la table tous les protagonistes, j’ai voulu affirmer notre intérêt pour le devenir de l’entreprise, et surtout de ses 48 salariés.
Ce n’était pas évident, mais tous étaient présents, y compris les représentantes des salariés dans le plan social qui vise la suppression de 17 emplois.
Les participants, quoique surpris par l’exercice de la confrontation, se sont retrouvés sur la nécessité de trouver un repreneur.
Le propriétaire a été appelé à verser 100 000 euros d’ici juillet pour faciliter la poursuite d’activité jusqu’à la cession définitive. Les choses ont été évoquées et chacun va prendre ses responsabilités.
Jusqu’alors on était dans le non-dit et, naturellement, la rumeur. Désormais, on est dans l’action, sans précipitation, mais dans l’ordre et de façon raisonnée.
Comme nous tous à Chancelade je suis attaché à cette entreprise et aux familles qui en assurent l’excellence. Je vais aiguillonner les acteurs qui m’ont fait la confiance de se parler et de s’entendre ; mais surtout de faire valoir notre volonté d’arriver à une situation solide et inscrite dans le temps.
Le défi qui s’impose est celui autant du sentiment que de la raison.
C’est ainsi que j’accompagnerai tout « Champidor » jusqu’au tribunal pour exprimer notre soutien.