Chancelade 2030, construire un destin commun
L’exercice proposé ce vendredi 8 octobre aux chanceladaises et chanceladais pour l’ouverture du chantier Chancelade 2030 a été suivi par une quarantaine de participants attentifs et studieux. Il y avait là des élus de toutes sensibilités, des responsables associatifs, des citoyennes et citoyens qui exprimaient ainsi leur intérêt pour le devenir de leur commune.
Sous la houlette de l’Atelier Nathalie Roussel retenu pour mener cette réflexion sur les actions à mener à l’horizon de l’année 2030, autour de quatre tables, il s’agissait de planter le décor de la situation et des attentes auxquelles il faudrait répondre.
Au départ, l’opportunité de voir un ensemble de projets qui s’élève à 300 logements qui pourraient accueillir près de 800 nouveaux habitants dans les dix prochaines années, soit 17 % de la population actuelle. Une opportunité qui ne doit pas déséquilibrer l’équilibre d’une commune éclatée en hameaux et quartiers disparates, sans identité commune, ni lien social. Un véritable défi qui doit être apprécié, coordonné et maitrisé.
Ce qui aurait pu devenir une foire d’empoigne a été l’objet d’une grande responsabilité dans les approches de chacune et de chacun. La démocratie participative a été honorée, il importe qu’elle soit suivie d’effets.
Si la qualité de vie est revenue régulièrement, il a été relevé des attentes dans les domaines des déplacements doux, de la vie associative, de la collecte des déchets, de l’attractivité touristique et de la faiblesse du tissu économique. Le sentiment de vivre dans une commune « dortoir » dominé les quatre tablées dominait.
Cet essor, attendu et clairement présenté, a bien été perçu comme une mutation nécéssaire et positive si elle s’accompagne de la prise en compte des besoins en termes de service public et d’intégration entre les habitants et les nouvelles populations.
Certains des participants qui se retrouvaient parfois pour la première fois ont ressenti cet élan de dialogue et d’échange en toute liberté et franchise. Il ne faudra pas les tromper.
Ce premier atelier a clairement affiché sa volonté de construire tous ensemble un destin commun. La transparence des points de vue partagés a rapproché les participants qui attendent désormais de recevoir la restitution des échanges pour la fin octobre.
Plus généralement, cet exemplaire exervice de démocratie participative a prouvé que l’on peut débattre sans se battre, s’exprimer en proposant, en fait véritablement partager un destin commun en dehors des habituels conflits d’intérêts, de voisinage et même de doctrine politicienne.