CHANCELADE 2030, VOIRE 2040 ET 2050
Le 19 janvier dernier, les partenaires du projet de territoires Chancelade 2030 se sont retrouvés pour prendre connaissance des premières analyses de l’atelier Nathalie ROUSSEL. Celles-ci feront l’objet d’une réunion ouverte au public début mars afin que les choix soient partagés par la plus grande majorité. Le groupe de pilotage (Etat, Département, Grand Périgueux et Ville de Chancelade) ont pris acte avec intérêt des travaux réalisés. A l’unanimité ils ont salué la qualité et les prospectives offertes dans cette première phase.
Ainsi, six secteurs ont été identifiés, les synthèses des ateliers participatifs et des contributions qui portent sur l’état des lieux, les enjeux et objectifs qui obligent, selon le maire, Pascal SERRE, a déployer l’action publique sur deux voire trois décennies.
L’accent a été mise sur la zone de Chercuzac avec la requalification de la route départementale en voie urbaine, le prolongement de la voie verte jusqu’au Pas-de-l’Anglais, l’aménagement des entrées de ville, l’accès à l’écoparc de la Vallée du Got, la connexion avec le centre bourg et la valorisation du site de l’abbaye.Des nouvelles traverses préservant les mobilités douces et l’aménagement de nouveaux espaces publics ont été évoquées, mais aussi un cheminement entre la route départementale, l’avenue des Reynats et l’Espace culturel avec la construction d’une nouvelle résidence rue des Fleurs. La question d’une véritable stratégie foncière a été posée.
La question de la mixité a été débattue dans le cadre de la Loi SRU. L’absence d’un véritable centre bourg demande des réponses cohérentes et adaptées à cette carence qui fait l’unanimité.Face au développement envisagé – 600 à 800 nouveaux habitants d’ici 2030 – le groupe de pilotage a souligné l’importance d’évaluer les besoins futurs en matière de services publics.
Jean-Luc GADY, porte-parole de l’opposition, a rappelé les actions menées par les municipalités précédentes qui, aujourd’hui permettent cette démarche.
Le groupe de pilotage mesure pleinement que la démarche Chancelade 2030 ne saurait se concevoir sans prendre en compte une durée de mise en oeuvre qui engage la collectivité sur deux ou trois décennies avec une réactualisation régulière en fonction des mutations d’un territoire majeur dans la dynamique intercommunale.
Pascal SERRE a insisté sur le fait que la réussite de cette ambition novatrice repose sur une médiation constante avec la population : « rien ne se fera contre, tout est possible si nous fixons ensemble notre destin, et celui des générations futures.”