Dialogue et conciliation
On le clame partout, et c’est vrai, notre société contemporaine est complexe et anxiogène. Mais au fond, il en a toujours été ainsi ; ce n’est pour autant qu’il faille se résigner ou verser dans la colère.
Les agents de la commune sont les premiers à être confrontés aux humeurs inégales des usagers. Parfois, les mots dépassent les intentions des uns et des autres. J’ai clairement indiqué que dans les cas les plus virulents, et il y en heureusement fort peu, l’agent(e) se devait à une attitude conciliatrice et, si nécessaire, faire valoir son droit de protection et en informer le maire.
À quelques reprises, usagers et agents se sont retrouvés dans le bureau du maire et, systématiquement, l’intelligence a prévalu. Il suffisait de se parler, de s’écouter et, ainsi, mieux se comprendre. Il fallait passer de la défiance à la confiance.
Ainsi, notre commune va développer tout au long de l’année 2023 des formations à la gestion des conflits à l’endroit des agent(e)s exposés.
La colère, prétend le vieil adage, est mauvaise conseillère et ne fait qu’amplifier une question le plus souvent née dans la précipitation et l’absence de dialogue.