Et après, on s’étonne !

Il n’a échappé à personne que les conseillers municipaux de l’opposition ne participaient pas à la tenue des bureaux de vote lors des élections européennes de ce dimanche.

En effet, ceux-ci, non satisfaits de ne pas avoir un bureau à eux-seuls et sous leur présidence, ont préféré se munir d’une légitimité toute politicienne en paradant toute la journée comme… délégués de liste de leur parti politique.

Fort démocratiquement, ce sont des Chanceladaises et des Chanceladais qui se sont régulièrement portés à assister élus de la majorité et agents communaux.

Durant quatre décennies les Chanceladais ont été pris en otages par une vision « popol » des élus municipaux. De l’entre-soi à l’entregent, du dogmatisme au sectarisme, sans oublier le clientélisme, les élus boudeurs d’aujourd’hui, héritiers de cette dynastie, ont ainsi confirmé que la leçon de 2020 n’a pas été apprise et encore moins digérée.

La progression constante du vote sur l’extrême-droite à Chancelade est une réponse et la conséquence de ces pratiques politiciennes.

Les opposants d’aujourd’hui, la main sur le cœur, peuvent se lamenter et jeter l’opprobre sur cette extrême-droite, ce sont eux, par leurs pratiques qui ont inoculé le venin.

Et après, ils s’étonnent ? Moi… pas, même si je déplore cette situation contraire à mes valeurs et convictions