LA DÉMOCRATIE EN MARCHE
Depuis mon installation comme maire, début juin 2020, j’ai travaillé à rapprocher, au sein de notre conseil municipal, majorité et opposition. Dès lors, la première devait digérer son succès, et la seconde sa défaite. Il y avait de chaque côté des personnalités, des compétences et des expériences que je considérais, le verdict des urnes pris en compte, comme indispensables pour apporter la confiance de tous.
Je ne reviendrai pas sur les gestes donnés à cette opposition ébranlée par son nouveau statut.
Régulièrement, cette opposition a réclamé la constitution d’une commission dédiée au « personnel ». Je n’oubliais pas l’engagement de campagne de proposer à celle-ci un poste de conseiller délégué. Je doutais encore de la réciprocité quant à mon ouverture face à cette opposition aux antiques réflexes.
À la suite d’une « enquête administrative » diligentée à ma demande afin de répondre objectivement à l’organisation générale de la collectivité, j’ai souhaité associer majorité et opposition, à part égale, dans la réflexion ainsi posée.
Début novembre, les 3 élus de la majorité et les 3 élus de l’opposition se sont réunis 1.
Les travaux menés par cette commission extraordinaire se sont parfaitement déroulés et une nouvelle rencontre a été programmée.
Ce nouveau défi démocratique ne peut être relevé que dans le respect d’une règle essentielle dans l’exercice : la réciprocité.
Cet essai ne sera transformé qu’en laissant sur le parvis de la « commission » les picrocholines bisbilles qui font les délices du comptoir de zinc. Il en est de même pour les instrumentalisations dogmatiques et idéologiques.
Mais, je considère qu’il n’y a pas de démocratie sans risque.