L’AIR DE RIEN
Voici que cette rentrée est faite. Plus ou moins bien faite. Il nous a fallu composer avec les mauvaises nouvelles, plus ou moins. Des chaînes d’information en continue aux réseaux sociaux, nous avons eu souvent le sentiment d’être dans un monde parfois hostile et pour le moins contraire à nos aspirations.
Violences verbales, agressions physiques, toutes générations et classes sociales confondues, la société se fait douloureusement anxiogène. Qu’en est-il sur le pas de notre porte ?
Reconnaissons-le, à Chancelade, les choses ne vont pas si mal, et fort heureusement. Il y a bien sûr le chien du voisin qui aboie, la haie d’un autre voisin qui déborde chez soi, la voiture qui roule trop vite, l’incompréhension d’une règle d’urbanisme qui contrarie un projet auquel on tient. Tout ceci, nous le vivons du mieux possible.
Élus et administrés lors d’une réunion de médiation avec Périgord Habitat
Cette façon de prendre en compte les petits soucis de la vie en commun est une marque de fabrique de tous les élus et agents de la commune. Nous ne sommes pas, en ce domaine parfait ; et, si une solution se profile, elle n’est finalement qu’un compromis entre deux, jamais totalement satisfaisante ; quoique … un sourire peut circonscrire bien des humeurs chagrines.
C’est là, avant tout, que la municipalité entend s’exprimer et renforcer l’indispensable sérénité des passions légitimes. La commune est le centre de gravité de la démocratie, celle qui écoute et entend, celle qui agit au plus près et au … mieux.
Alors, l’air de rien, élus et agents travaillent la main dans la main, souvent dans la discrétion médiatique, pour que le défi d’une démocratie communale apaisée soit une réalité vivante et concrète.
Pour eux, chaque jour est une nouvelle rentrée.
Pascal Serre
