Si pour l’opposition c’est naturellement le temps d’exister, pour la majorité c’est le moment de témoigner de son unité et de sa cohérence.

Pour la majorité, la préparation du conseil municipal passe tout aussi naturellement par des échanges aussi transparents que francs, parfois même houleux avant que le bon cap ne soit fixé et adopté dans l’intérêt de tous.

En réunion de groupe, il n’y a pas derrière les échanges le besoin d’exister par le biais de la contestation publique que peut diversement apprécier l’administré dans sa version théâtrale imposée par une opposition qui oscille entre le sens des responsabilités dû aux administrés et son goût pour la contestation polémique.

Être libre de sa parole dans une charge publique impose quelques principes qui témoignent d’un esprit démocratique et non politicien.

Les Chanceladaises et Chanceladais, même si les bisbilles entre majorité et opposition peuvent à première vue les distraire, ne manquent pas, dans un second temps et avec intelligence en mesurer les effets désastreux.

Fort heureusement, et je me dois de le souligner tout en le comprenant, l’approche de la publique de la majorité est parfois soutenue par cette opposition.

On me sait philosophe, et c’est ainsi que je persisterai dans ma volonté de voir notre conseil municipal travailler dans un esprit pluriel mais qui sait se retrouver au moment d’agir.