Le dernier conseil municipal consacré au vote du budget a été qualifié de « houleux » par la presse. Il est vrai que, faute d’arguments sérieux, l’opposition qui s’oppose s’est embourbée dans des chicaneries, allant jusqu’à qualifier le budget de « magouilles » ; un budget pourtant validé par la direction générale des finances publiques, ce qui ne manque pas d’aplomb de la part de cette opposition qui s’oppose.
Certes, face à ma fâcherie, cette même opposition qui s’oppose s’est excusée.
Comme dans bien des communes, à l’heure où les velléités électoralistes se réveillent, le vote du dernier budget de la mandature est l’occasion pour toute opposition qui s’oppose de brandir le lance-flammes, malheureusement sans aucune retenue ni sens des responsabilités. C’est le temps béni de toutes les accusations, vraies parfois, souvent fausses.
Pour la majorité qui travaille, ce sont des saillies politiciennes qui témoignent d’une vacuité sur les sujets de fond, un défaut au profit d’une ambition qui prend les habits de la revanche à venir.
Ce parfum de poudre électoraliste ne résistera pas à l’aune des faits qui marquent la mandature.
Pascal Serre
