Une majorité de femmes et d’hommes

À la lecture de l’article paru dans Le Dordogne Libre (1) intitulé « La majorité chancelle à Chancelade », on appréciera la liberté de parole de certains élus du groupe majoritaire. Il est vrai que chaque élu ne doit pas être un vague godillot et, en son âme et conscience, s’exprimer. Certes, on pourra me rétorquer que la solidarité avec le maire doit prévaloir et que le linge sale se lave en famille.

Si la méthode employée par des élus grincheux surprend, je veux bien concevoir qu’elle ait quelques raisons. Mais quelles sont ces raisons ?

Tout d’abord, des élus mécontents qu’un promoteur privé, parfaitement dans les règles, construise près de chez eux des logements ; d’autres qui regrettent de ne pas être associés à la vie municipale, et plus singulièrement l’adjoint en charge justement de la coordination du groupe majoritaire, qui bénéficie au minimum d’une réunion hebdomadaire avec le maire et la direction générale des services. Tout comme, chaque début de semaine, tous les élus du groupe majoritaire reçoivent une lettre d’information accompagnée de l’agenda du maire… qui reste à leur disposition, naturellement.

Alors, il est vrai que, lorsque l’on me traite d’assassin ou que j’entends que l’on prendra le fusil pour accueillir le promoteur de logements, mon sang ne fait qu’un tour ; je hausse le ton et je conclus la réunion publique (2).

Alors que certains élus du groupe majoritaire m’interrogent sur ma façon trop systématique d’ouvrir au dialogue avec les Chanceladais, les dossiers municipaux, je réponds que c’est pour cela que nous avons été élus.

La majorité ne chancelle pas, elle subit tout simplement la diversité de ses membres, donc ses faiblesses humaines. À vous de juger.

(1) Dordogne Libre du vendredi 5 février

(2) réunion publique le lundi 20 janvier au sujet de la construction de 38 logements aux Grèzes